Bonjour à toutes et tous,
Voilà plusieurs années que nous luttons contre ces bestioles très dangereuses !
Je vous laisse faire une recherche sur le Net pour vous en rendre compte…
Au début j’avoue ne pas avoir fait très attention à ces deux ou trois « nids » sur notre pin, mais une voisine m’a averti de la dangerosité de ces chenilles, autant pour les humains que pour les animaux !

Nous avons donc fait venir un ami, dûment protégé de pied en cap et avec une grande échelle. Il a coupé tous les nids et les a mis dans un sac pour les faire incinérer.
Mais l’année suivante il y avait non pas deux ou trois, mais seize cocons, qu’il a fallu éliminer de la même façon, avec les risques que cela comporte.
Nous avons donc cherché un moyen plus facile à mettre en oeuvre, préventif, efficace et surtout sans danger et nous avons trouvé une solution : le piège à chenilles processionnaires, que nous avons installé.


C’est un système ingénieux, qui piège les chenilles dans une colerette réglable, puis, à l’aide d’un tube, les fait descendre dans un sac plastique fixé au tronc, préalablement rempli de terre et d’herbe pour les attirer.
Car sortant du cocon elles descendent le long du tronc du pin, pour s’enfoncer dans la terre au pied de l’arbre, jusqu’à se transformer en chrysalide :

qui donneront naissance à des papillons qui vont s’envoler et faire à leur tour des cocons, sur le même arbre ou ailleurs…jusqu’à 15 km !
L’installation dans notre région doit se faire avant février, car en mars les chenilles étaient déjà descendues.

Les chenilles descendent dans la colerette.

Et elle sont piégées dans le sac.
Une fois les cocons vides, ils sont désagrégés par la pluie et disparaissent.
Le sac doit ensuite être enlevé au mois de juin, en s’étant bien protégé avant : vêtement couvrant, gants et masques, et peut être mis – d’après le vendeur de ces pièges – aux déchets ultimes pour être incinéré.
Le sac est remplacé pour l’année suivante.
Depuis que nous avons installé ce système les cocons sont beaucoup moins nombreux, et même s’il y en a encore deux ou trois par an, c’est encourageant, sachant que la lutte peut durer longtemps…
Nous avons appris que les mésanges et les chauve-souris se régalaient de ces bestioles, sans qu’elles soient incommodées par leurs poils urticants, nous avons donc également installé des nichoirs dans l’espoir de les attirer dans notre jardin.
En espérant que notre témoignage en aidera quelqu’uns, je vous souhaite un bon week-end.
Marie Christine
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